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Les Grades


Les grades sont attribués à un pratiquant et permettent d’évaluer son niveau technique, son efficacité en combat, son degré d’ancienneté ainsi que ses qualités morales, ce qui correspond au respect scrupuleux du code moral ainsi qu’un investissement suffisant dans la pratique. Sans un minimum de respect des règles exigées, aucun pratiquant ne peut prétendre à progresser et donc à l’obtention du grade supérieur.

Les ceintures de couleurs ont été inventées en Angleterre au milieu des années 1920 puis introduites en France par le professeur Mikinosuke Kawaishi. On trouve dans l’ordre les ceintures blanche, jaune, orange, verte, bleue, marron, la fameuse ceinture noire ainsi que deux ceintures supérieures (une rouge et blanche du 6e au 8e dan, une rouge pour 9ème et 10ème dan).

Notons que le 11ème Dan n’existe pas !

Il existe aussi des grades alternatifs pour évaluer et récompenser les plus jeunes (blanche-jaune, jaune-orange, orange-verte). Il n’est pas rare de voir des enseignants échelonner les pratiquants à grade égal en octroyant des « barrettes » (galons).

Autrefois, certains pratiquants se sont vus attribuer la ceinture violette, équivalente au grade de ceinture marron, pour récompenser la valeur du pratiquant, mais trop jeune pour porter la ceinture marron. Ce grade n’existe plus.

Depuis une dizaine d’années, sont apparus les grades ceinture blanche 1 liseré jaune, ceinture blanche 2 liserés jaunes, sanctionnant la fin de la première année de pratique pour les enfants âgés de 4 ans et la fin de la deuxième année de pratique pour les enfants âgés de 5 ans.

Les grades sont aussi décernés en fonction de l’âge des pratiquants.

 

Les Grades de Couleurs (examen en club):

 

Les Grades Supérieurs (examen régional ou national):

 

L’enseignant a toute latitude pour accélérer les progressions en grade d’un élève méritant et qui a commencé à pratiquer après 6 ans ou éventuellement pour ‘retarder’ celle d’un élève jugé moins performant que les camarades de son cours. Les âges mentionnés n’indiquent bien évidemment pas une ‘obligation’ d’obtenir telle ceinture à tel âge, mais un âge minimum pour atteindre ce grade.

A partir de la ceinture noire ou 1er Dan, les grades ne sont plus délivrés au sein du club par les professeurs mais par la Commission Spécialisée des Dan et Grades Equivalents (CSDGE) de la FFJDA.

Le grade de Judo, Jujitsu symbolise les valeurs de l’esprit et du corps : SHIN-GHI-TAI (esprit, technique, efficacité).

Les différents grades de Judo-Jujitsu forment un ensemble dans la progression des connaissances en Judo-Jujitsu. Les valeurs morales, la maîtrise technique et la participation aux épreuves sportives sont l’aboutissement normal de l’enseignement et de l’exemple dispensé, de l’étude technique et de l’entraînement. (SHIN – GHI – TAI)

 

Nul ne peut participer à la délivrance des grades par l’intermédiaire de quelque organisme que ce soit, autre que la COMMISSION NATIONALE SPÉCIALISÉE DES DANS ET GRADES EQUIVALENTS DE LA F.F.J.D.A. et se prévaloir ou avoir accepté un grade qui n’aurait pas été délivré par cette commission.

 

PRINCIPES D’ATTRIBUTION DES GRADES

Le sport, on l’oublie trop souvent, est un jeu, c’est-à-dire une source de joie et d’émulation, une forme d’éducation, c’est-à-dire un apport et un enrichissement, enfin une ascèse, c’est-à-dire une ligne de conduite : être libre, c’est respecter la discipline que l’on s’est fixée.

Par conséquent et plus encore que pour toute autre manifestation de Judo, Jujitsu, un examen de passage de grade doit se signaler, chez tous les participants, par la volonté jamais démentie d’avoir une tenue exemplaire, à tous les points de vue, à tous les instants.

Si cette préoccupation constante de se comporter de façon irréprochable venait, si peu que ce soit, à faire défaut, cela prouverait que le judoka n’est pas digne de se présenter : s’il est examinateur, qu’il n’est pas digne de faire subir l’examen : s’il est enseignant, qu’il n’est pas digne d’enseigner : s’il est dirigeant, qu’il n’est pas digne de ses responsabilités administratives.

Le respect de ce que l’on fait est la condition première et la première garantie de la valeur de nos actes.

Des délais de présentation sont imposés entre les passages de grades successifs.

Les candidats – et leurs enseignants – doivent se rappeler que ces délais correspondent non pas à du temps mort, inemployé, mais au temps minimum de maturation indispensable, qui doit être effectivement consacré à l’entraînement et permettre ainsi de progresser dans l’étude du Judo-Jujitsu : un an de pratique c’est au moins une centaine de séances intenses sur le tapis : pour cette raison, un âge et un temps minimum sont fixés pour l’accession aux différents grades.

Dans le principe, aucun grade, n’est obtenu sans examen. Cependant, la COMMISSION NATIONALE SPÉCIALISÉE DES DANS ET GRADES EQUIVALENTS DE LA F.F.J.D.A. a pleine et entière autorité pour décider de toute promotion exceptionnelle en dehors des règlements.

Jigoro KANO, fondateur du Judo-Jujitsu, avait défini les principes du Judo-Jujitsu par deux maximes :

– SEYRYOKU-ZENYO (utilisation optimum de l’énergie)
– JITA KYOE (entraide et prospérité mutuelle).

Dans cet esprit,la COMMISSION NATIONALE SPÉCIALISÉE DES DANS ET GRADES EQUIVALENTS DE LA F.F.J.D.A. a pensé qu’il était logique de tenir compte de tous ces critères dans l’élaboration des programmes d’examens.